• La peur du microbe

    par Guy Desardennes (article paru dans le magazine Soleil levant de juillet 2011)

    Le nouvel ennemi s’appelle Escherichia Coli.

     

    A écouter ou lire les médias, c’est très dangereux, la preuve, il y a eu des morts.

    Faisons une petite parenthèse pour constater combien la vie d’un européen est infiniment plus importante que celle d’un africain, d’un asiatique ou d’un américain du sud dont les décès quotidiens se passent dans la plus grande indifférence ! Mais passons sur notre égoïsme !

    Devons-nous avoir peur de toutes ces petites bêtes qui nous voudraient du mal. L’observation de la nature nous indique que tous ces microorganismes travaillent généralement pour nous. Nous ne sommes donc pas en guerre. Alors pourquoi meure-t-on ?

    Ces êtres ne peuvent être tenus responsables de l’état de notre organisme. Le corps est ainsi fait que l’état de santé est le résultat d’un équilibre entre une multitude de facteurs. Notre cerveau qui pilote cet équilibre donne à tout moment des ordres pour le maintenir.

    Que se passe-t-il lorsqu’une bactérie s’introduit dans notre être ? Elle est immédiatement détectée et le système immunitaire se met en route pour l’éliminer si elle n’est pas la bienvenue.

    En fait, notre organisme fonctionne sans notre volonté consciente en fonction d’un plan préétabli. Ainsi nous respirons, digérons sans pouvoir intervenir autrement que par la nature de ce que nous ingérons.

    Autre fait intéressant : dans le passé, les hommes ont été confrontés à des épidémies (peste, choléra) mais ces fléaux n’ont pas tué tout le monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains étaient plus résistants, en meilleure santé.

    L’hygiène et l’amélioration de l’alimentation ont considérablement aidé à éradiquer ces épidémies que l’on ne rencontre plus que dans des pays défavorisés.

    Or la qualité de notre nourriture n’est plus la même (culture intensive, disparition de notre potager) et nous avons abusé des antibiotiques.

    Les pays émergents commencent à se poser des questions car le changement de mode de vie leur amène des maladies jusque là occidentales.

    Antoine Béchamps (un contemporain méconnu de Pasteur) prétendait même que c’est notre corps qui génère les microorganismes en fonction de ses besoins à partir des microzymas, organismes de base pouvant se transformer à volonté.

    Cette théorie vient conforter la vision de l’organisme humain géré par le cerveau qui, possédant nos programmes, se comporte comme un ordinateur central. Dans ce cas, notre rôle est considérablement simplifié. Nous devons seulement fournir à notre organisme les «matériaux nécessaires» à son bon fonctionnement afin que les ordres donnés par le cerveau puissent être exécutés.

    Donc, comment faire aujourd’hui pour se prémunir contre ces nouveaux risques bactériologiques ?

    Il semble judicieux de prendre soin de son corps avec des produits naturels qui sont en accord avec notre ADN. Quand on dit naturel, c’est naturel c’est-à-dire, des produits le moins transformés possibles.

    Je pense à la vitamine C, le meilleur soutien de notre système immunitaire puisque nourriture indispensable au bon fonctionnement de nos cellules ou à l’extrait de pépins de pamplemousse, qui respecte notre flore et aide le corps à lutter contre les infections par exemple.

    En allant plus loin on peut aussi penser qu’il faudrait pouvoir agir sur tous les facteurs psychologiques, en abaissant le niveau de stress dans lequel nous vivons afin d’ «économiser» notre corps.

     


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